Le front commun syndical des cheminots menace d’actions

Communiqué de Presse

(20/09/22) - Lors d’un rassemblement qui a réuni 200 militants ce jour, le front commun syndical des cheminots a tiré la sonnette d’alarme. Le front commun syndical des cheminots déplore l’absence de décision concrète de la part du gouvernement sur la conclusion des contrats de service et de performance de la SNCB et d’Infrabel et quant à la définition d’une trajectoire budgétaire permettant de concrétiser les ambitions qu’il a définies.

Dès lors, le front commun syndical a décidé de réagir en déterminant un plan d’actions graduel et progressif. Celui-ci débutera par le dépôt d’un préavis de grève de 24 heures pour le 18 octobre 2022.

En effet, la « Vision du rail 2040 », approuvée par le Conseil des Ministres, prévoit de rendre le train plus attractif afin de rencontrer les enjeux climatiques.

De plus, dans le cadre de la libéralisation du transport intérieur de voyageurs imposée par l’Europe, il a également décidé d’attribuer les missions de service public pour une durée de 10 ans à la SNCB. Toutefois, cette décision doit, afin de respecter la directive européenne, entrer en vigueur au 1er janvier 2023. Le temps presse.

Pour ces raisons, le front commun syndical tire la sonnette d’alarme afin que des mesures urgentes soient prises en vue de mettre un terme à la dégradation des conditions de travail des cheminots et de permettre la réalisation d’un service public de qualité.

Celles-ci devront impérativement inclure les moyens indispensables à la conclusion d’un contrat social au sujet, entre autres, des recrutements, conditions de travail et du bien-être du personnel.

Philippe DELHALLE
Président SLFP-Cheminots

Notre site web fait usage de cookies. Ceci nous aide à vous offrir une meilleure expérience dans l’utilisation de notre site web et nous permet de l’optimaliser.  En poursuivant votre navigation, vous acceptez leur utilisation.

Plus d'infoFermer