Protocole d’Accord Social : le SLFP privilégie l’intérêt des cheminots

(09/07/19) - Les premières négociations sur le Protocole d’accord social 2020-2022 ont débuté dès janvier 2019, pour aboutir en ce jeudi 4 juillet à un simulacre de texte proposé par la direction : le personnel devrait en quelque sorte autofinancer l’augmentation de son pouvoir d’achat par une nouvelle hausse de sa productivité.

Ce concept est totalement inacceptable, dans la mesure où le personnel a déjà été lourdement pénalisé par une augmentation en 2014 de 4% de la productivité et une diminution des dotations de l’Etat. Les finances de la SNCB et d’Infrabel se portent bien. Pour s’en convaincre, il suffit par exemple, d’analyser les rapports annuels de la SNCB de ces deux dernières années et de constater que les bilans sont 42 millions d’euros supérieurs aux espérances budgétaires annoncées en 2017 à la Chambre des Représentants par Madame Dutordoir.

Le SLFP Cheminots est donc plus que jamais déterminé à faire revenir la direction sur ses intentions avec une vraie reprise des négociations en septembre prochain. La direction agite souvent le spectre de la future libéralisation du transport intérieur de voyageurs pour justifier de nouvelles coupes sombres. 

Le personnel de terrain, en particulier, est déjà sur la corde raide, en termes de conditions de travail ou d’effectif. On n’est plus très loin d’une démotivation qui serait très préjudiciable tant pour la direction que les agents eux-mêmes.

Le SLFP Cheminots est l’une des trois organisations syndicales appelées à la négociation du Protocole d’accord social. Nous estimons que la solution n’est pas de claquer la porte des négociations, parce que les cheminots espèrent, à juste titre de ces négociations, des résultats positifs et consistants.

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