Nous, les travailleuses et les travailleurs ferroviaires, savons que la libéralisation et la libre concurrence auront pour conséquence des pressions en faveur de la réduction des coûts, surtout en termes d’emplois et de conditions de travail.
L’ouverture du marché mènera :
Ces facteurs affecteront inévitablement la sécurité, la sûreté et la qualité des services !
La libéralisation totale souhaitée par la Commission européenne ne fera que pousser les opérateurs privés à tenter de « s’accaparer la meilleure part du gâteau » en visant les lignes les plus fréquentées et donc les plus rentables, au détriment des zones peu profitables qui seront laissées à l’abandon.
La Commission souhaite également imposer une séparation totale entre la gestion des infrastructures et les opérations de transport, ce qui démolira de facto les entreprises intégrées. Les travailleurs ferroviaires sont conscients de l’importance pour, la sécurité de la coordination et de la communication entre rail et trains (réseau et matériel roulant) : sans ces liens solides, chaque acteur du système tentera de minimiser ses responsabilités en cas d’accident. Avec la fin des sociétés intégrées disparaîtra également le marché intérieur du travail qui a permis la mise en place de procédures de restructuration responsables sur le plan ,social au sein de ces sociétés et le statuts des personnels et les règles de sécurité de haut niveau seront à risque.
Les propositions de la Commission européenne sont actuellement débattue par les gouvernements des États membres au Conseil et par le Parlement européen.
Les travailleurs ferroviaires européens, unis au sein de la Fédération européenne des travailleurs des transports (ETF) appellent donc le Conseil et le Parlement :